Institut recherche jacquaire (IRJ)

Institut de Recherche Jacquaire (IRJ)



Ce site subit en ce moment de profondes modifications pour intégrer dans une nouvelle structure les articles des sites de la Fondation David Parou Saint-Jacques. Merci d'excuser les imperfections provisoires, noms, dates, liens ...












PÈLERINAGES ET CHEMINS
Des portraits et des récits de pèlerins d'hier et d'aujourd'hui.
Des études sur le pèlerinage et les pèlerins
A l'origine, le terme peregrinus désignait seulement l'étranger. En devenant pèlerin, il a pris progressivement le sens plus restrictif de personne effectuant une démarche religieuse. Mais aujourd'hui ce nom est couramment utilisé pour toute personne rencontrée sur un chemin de Compostelle, quelle que soit sa motivation.

Les visiteurs du site sont dans un premier temps invités à lire les récits de pèlerins et voyageurs des XVe et XVIe siècles que nous mettons à leur disposition en téléchargement. Ces publications en français de récits intégraux représentent un travail important. Nous serions reconnaissants à ceux qui le peuvent de nous aider à le poursuivre en faisant un don à la Fondation ou en adhérant. C'est adapter à la connaissance une pratique des hôtes du chemin. Le pèlerin est reçu gratuitement. En échange il est invité à faire un "donativo".

Les récits de pèlerins contemporains sont nombreux, souvent répétitifs. Nous en avons publié un dans la collection "Autour de Compostelle" que nous avons édité dans la collection Autour de Compostelle avec les Editions Atlantica-Séguier (qui n'existent plus aujourd'hui). Nous vous le recommandons. Son titre "Le chant de l'étoile" résonne au coeur de tous ceux qui ont pris le chemin et de ceux, plus nombreux encore, qui en rêvent (Vendu et expédié par
Momox pour moins de 5€, expédition comprise).

Ici quelques conseils, mises en garde et informations pour tous ceux qui veulent prendre le chemin. Les conseilleurs sont nombreux ainsi que les récits de vos prédécesseurs. Mais vous préparez "votre" chemin. Ne cherchez pas à imiter. Rien n'est obligatoire en dehors de la tolérance et du respect de vos semblables sur le chemin. Vous entrez dans une démarche de liberté. Pensez aussi qu'il y a des personnes qui vivent au long du chemin. Elles aussi méritent le respect. Dites-vous surtout que " rien n'est dû au pèlerin ".

Faire Compostelle 16/04/2023 Pierre Swalus

« Faire Compostelle » est une expression que l’on peut lire régulièrement sur les pages de Face Book en rapport avec le pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle. Presque toujours, elle porte sur...
Pendant plus d’un siècle, les pèlerinages à l’étranger n’ont pas été interdits mais réglementés, c’est-à-dire soumis à l’approbation des autorités civiles et religieuses. Les pèlerins n’en n’ont pas...
Les pèlerinages à Compostelle avaient pratiquement disparu au XIXe siècle. Mais, en 1879, les reliques de saint Jacques le Majeur et de ses disciples sont redécouvertes à Compostelle. Dans sa Lettre...
Les récits de voyageurs passés par Saint-Jacques-de-Compostelle entre le bas Moyen Age et l’époque moderne constituent une des Constellations proposées par l'association Constellations Saint-Jacques. La Fondation David Parou Saint-Jacques fait découvrir la Constellation des pèlerins médiévaux.
Trop souvent, les guides conférenciers quand ils parlent de Compostelle, contribuent à propager des idées qui n'ont plus cours, faute sans doute d'avoir le temps de mettre à jour leurs connaissances, ce qui peut les conduire à faire confiance à des ouvrages de seconde main. Leur souci de plaire à leur public peut aussi les conduire à dire ce que les visieurs ont envie d'entendre et à ne pas déranger leurs certitudes.
Credenciale, creanciale, carnet de pèlerin ... de quoi le pèlerin doit-il se munir ? Quel que soit son nom, tous les pèlerins savent qu'aujourd'hui la credenciale est devenue un sésame pour accéder aux gîtes. En connaissent-ils l'histoire ?

L'association Compostelle-Cordoue 03/01/2015 Louis MOLLARET

Cet article met à jour un article de 2010 exposant les objectifs poursuivis par la Fondation dans sa coopération avec l'association Compostelle-Cordoue. Il présente l'esprit qui a présidé à sa création et son objectif initial de concourir à une meilleure compréhension inter-culturelle en réunissant ces deux villes-symboles que sont Compostelle et Cordoue. Sur ces bases, la Fondation s'est associée à Compostelle-Cordoue pour ses premières réalisations en 2010. Il donne accès aux sites Internet de Compostelle-Cordoue et de ses partenaires en 2010.
Jean de Tournai a eu beaucoup de mal à obtenir l'autorisation d'aller au Jourdain. Mais il y tenait absolument. Il put finalement y aller sous escorte, avec deux compagnons.
Au Jourdain, comme à Jéricho sur la route du retour, il goûta deux moments de grâce dans de brefs échanges avec des musulmans.
Quand un personnage n’est pas allé à Compostelle de son vivant, ses biographes finissent par l’y envoyer. Parfois ce pèlerinage est nécessaire pour enrichir les preuves de la sainteté. Dans d'autres circonstances, Compostelle a besoin, pour son aura, de la visite de saints bien connus. Les biographes inventent alors des légendes. Propagées par les papes elles deviennent des faits historiques. C'est ce qui s'est passé pour saint François-d'Assise et Compostelle.
" Un document exceptionnel, et sur le pèlerinage, et sur l’époque ". Jérôme Garcin à Denise Péricard-Méa.

L'occasion de découvrir un précurseur du tourisme équestre, devenu acteur involontaire de la promotion de Compostelle.
Une aventure de joyeux drilles exploitée par le régime de Franco au bénéfice de la Galice et du Camino francés.
Une perspective nouvelle sur l'année sainte 1965 et la promotion du pèlerinage en France.
En 1495, à son retour de Compostelle, le médecin et humaniste Jérôme Münzer rentre chez lui en passant par Pampelune et, en route pour Toulouse, traverse les Pyrénées Atlantiques.
La Fondation poursuit son effort de mise à disposition de récits inédits

Regard sur Vista Alegre, lieu d’accueil du pèlerin 02/02/2011 Mercedes Sáenz-Diez de la Gándara

L'année sainte 1948 a donné lieu à un grand pèlerinage de jeunes. La descendante d'une famille d'accueil raconte ...

1948 - 2010, toujours pèlerin 17/12/2010 Jaime Figueras Riba

Jaime Figueras Riba, pèlerin à 14 ans en 1948 a repris le bâton du pèlerin en 1999. Il présente ici sa philosophie du chemin

Récit d'un pèlerin de 1948 15/12/2010 Jaime Figueras Riba

Souvenirs d'un pèlerin qui a participé avec des scouts au premier grand rassemblement de jeunes à Compostelle après la guerre alors qu'il avait 14 ans.
Nous avons présenté dans la galerie d'images des photos du cap Finisterre que nous considérions être défiguré par une nouvelle tradition pèlerine consistant à y abandonner une trace de passage dont...

Dante, saint Jacques et les pèlerins 17/07/2009 Louis Mollaret

Dante a évoqué saint Jacques et les pèlerins dans ses oeuvres. Quelle place ont-ils tenue dans sa pensée et son inspiration ? Quel sens donner à ces quelques références. La question est ouverte....
Quand les pèlerins servaient de modèles de vie spirituelle

CHEMINS CONTEMPORAINS

Les pèlerins historiques utilisaient les mêmes chemins que les autres voyageurs.
Aujourd'hui des chemins sont tracés, balisés et aménagés pour eux.
L'IRJ s'intéresse en priorité à l'histoire du pèlerinage, donc des pèlerins. Propulsée par le livre Priez pour nous à Compostelle (1978), la première estimations de millions de pèlerins médiévaux se rendant à Compostelle a été très largement répandue. Elle circule encore aujourd'hui dans nombre de publications, renforçant ainsi d'anciennes croyances. Dans un premier temps, la thèse de Denise Péricard-Méa (publiée en 2000) contestant cette estimation a été fortement critiquée. Après avoir compris le mot " pèlerin " dans les textes historiques comme " pèlerin de Compostelle, elle a mis en évidence la nécessité de ne pas s'arrêter là.
Tout " pèlerin " historique n'est pas un pèlerin de Compostelle. Ayant trouvé des " pèlerins de saint Jacques ", elle les a d'abord mis sur les chemins de Compostelle avant de découvrir une multitude de sanctuaires dédiés à saint Jacques. Elle a de ce fait montré qu'il pouvait bien y avoir eu des millions de pèlerins sur les chemins médiévaux européens. Elle a ainsi fourni, a posteriori, une justification à la définition du premier Itinéraire Culturel Européen ayant fait de Compostelle l'archétype des pèlerinages médiévaux.

SANCTUAIRES LOCAUX

25 juillet, 1er mai, 19 novembre, qu'importe : il n'y a au Moyen Age qu'un seul saint Jacques aux yeux des fidèles. A cette époque, relativement peu de pèlerins allaient à Compostelle, mais les témoignages d’une intense dévotion à saint Jacques abondent, tant dans la littérature que dans l’iconographie, la statuaire ou l’architecture. Puisqu’il n’était pas possible à tous de se rendre en Galice, on multipliait les lieux de pèlerinage à saint Jacques. Ainsi s’expliquent les nombreuses chapelles Saint-Jacques, souvent avec une petite relique du saint, les églises plus importantes avec une relique insigne (pied, bras ou tête), voire même les tombeaux avec le corps tout entier (Toulouse, Angers, la Chapelle d’Angillon et Echirolles près de Grenoble).
Curieusement, cette multiplicité des sanctuaires à saint Jacques est attestée dès le XIIe siècle, dans une lettre attribuée au pape Calixte II qui figure notamment dans le prologue du Codex Calixtinus :
« Alors que j'étais étudiant, parcourant les terres et les provinces barbares pendant l'espace de quatorze ans, j'ai trouvé les choses qui étaient écrites sur saint Jacques, je les ai écrites sur un petit nombre de parchemins grossiers et rugueux, afin de pouvoir les rassembler en un volume ».
Ce qui n'empêche pas les rédacteurs du Codex Calixtinus de s’indigner dans la dernière partie :
“Qu’ils rougissent de honte les rivaux d’outre-monts, qui prétendent posséder quelque chose de saint Jacques ou quelques-unes de ses reliques ! Le corps de l’apôtre est là, tout entier”