Témoignage de Jacques
Je ne crois pas que cela défigure le Cap Finisterre. Les "pèlerins " qui y laissent un vêtement ou leurs chaussures, sont en train de se défaire de quelque chose qui leur appartient et c'est du symbolisme. On ne saura jamais de quoi ils se sont défaits mais toute leur vie ils se rappelleront ce qu'ils ont laissé là !
Certains brûlent leurs affaires le soir venu et chantent et pleurent ensemble ce qu'ils ont laissé.
Quand je suis arrivé face à la cathédrale, j'ai ressenti une émotion intense qui me frissonne encore
aujourd'hui trois ans après, j'avais marché presque 13 mois et je m'étais découvert peu à peu dans un lâcher prise que je n'avais jamais connu, c'était une expérience inouie et inconnue !
Quand je suis arrivé au Cabo Fisterra, l'émotion n'était pas la même, je crois pouvoir dire que j'étais face à mon avenir, et j'ai surtout regardé le large qui était vide et tout à construire.
Certains brûlent leurs affaires le soir venu et chantent et pleurent ensemble ce qu'ils ont laissé.
Quand je suis arrivé face à la cathédrale, j'ai ressenti une émotion intense qui me frissonne encore
aujourd'hui trois ans après, j'avais marché presque 13 mois et je m'étais découvert peu à peu dans un lâcher prise que je n'avais jamais connu, c'était une expérience inouie et inconnue !
Quand je suis arrivé au Cabo Fisterra, l'émotion n'était pas la même, je crois pouvoir dire que j'étais face à mon avenir, et j'ai surtout regardé le large qui était vide et tout à construire.
La Cruz de Ferro, octobre 2010, (cl. Chantal Petit)