Des actes politiques importants mais un suivi insuffisant
La reconnaissance des chemins de Compostelle comme Itinéraire Culturel Européen a induit un effort important pour mettre en place une continuité géographique de chemins contemporains. Elle a par contre eu un effet minime sur les recherches patrimoniales.
En France, la recherche de chemins s'est le plus souvent appuyée sur le patrimoine hérité des cultes à saint Jacques, généralement sans étude de leurs liens avec Compostelle. Les vestiges de ces cultes sont innombrables et tous ne sont pas sur les quatre chemins évoqués par le Guide du pèlerin.
La présentation du dossier français pour l'inscription au patrimoine mondial de l'humanité a appelé l'attention sur 71 monuments dont les liens avec Composelle sont ténus voire inexistants. L'intérêt de cette inscription est très ténu pour l'IRJ.
La présentation du dossier français pour l'inscription au patrimoine mondial de l'humanité a appelé l'attention sur 71 monuments dont les liens avec Composelle sont ténus voire inexistants. L'intérêt de cette inscription est très ténu pour l'IRJ.
La sauvegarde du patrimoine est plus importante que celle des chemins
Les chemins sont appelés à être modifiés en fonction des grands aménagements (industriels, commerciaux, moyens de transport) mais aussi par des initiatives locales privées ou publiques par exemple pour la mise en place d'aménagements pour les pèlerins (itinéraires, pistes cyclables, gîtes, lieux de repos).
Le patrimoine, lui, bénéficie d'une grande stabilité et surtout il est accessible à des publics beaucoup plus nombreux.
Les habitants des lieux qui en possèdent ne sont-ils pas encore plus mal informés de son existence que les pèlerins ?
Mieux connu et présenté il peut être l'occasion de développer l'intérêt touristique en dehors des chemins contemporains de Compostelle. Par exemple en retrouvant les chemins d'anciens pèlerinages locaux.
Le patrimoine, lui, bénéficie d'une grande stabilité et surtout il est accessible à des publics beaucoup plus nombreux.
Les habitants des lieux qui en possèdent ne sont-ils pas encore plus mal informés de son existence que les pèlerins ?
Mieux connu et présenté il peut être l'occasion de développer l'intérêt touristique en dehors des chemins contemporains de Compostelle. Par exemple en retrouvant les chemins d'anciens pèlerinages locaux.
Proposition de l'IRJ
Nous avons hérité d'un patrimoine qu'il convient de mieux connaître et de sauvegarder. L'IRJ développe des actions de recherche à caractère général, mais il ne peut avoir. la connaissance fine " du terrain ".
Il met ses capacités de communication à la disposition des " acteurs de terrain ", associations de pèlerins et collectivités ou organismes possédant du patrimoine jacquaire pour
- faire connaître leurs réalisations dans le domaine du patrimoine jacquaire,
- donner des exemples d'actions de sauvegarde ou d'animation du patrimoine
- faire connaître les créations d'éléments de patrimoine nouveaux.
Il leur propose de travailler de concert pour :
- développer la connaissance du patrimoine existant
- rechercher du patrimoine oublié et le mettre en valeur
- soutenir leurs actions de sauvegarde du patrimoine en péril
- développer l'information sur leur patrimoine
- participer à des animations de ce patrimoine
Il met ses capacités de communication à la disposition des " acteurs de terrain ", associations de pèlerins et collectivités ou organismes possédant du patrimoine jacquaire pour
- faire connaître leurs réalisations dans le domaine du patrimoine jacquaire,
- donner des exemples d'actions de sauvegarde ou d'animation du patrimoine
- faire connaître les créations d'éléments de patrimoine nouveaux.
Il leur propose de travailler de concert pour :
- développer la connaissance du patrimoine existant
- rechercher du patrimoine oublié et le mettre en valeur
- soutenir leurs actions de sauvegarde du patrimoine en péril
- développer l'information sur leur patrimoine
- participer à des animations de ce patrimoine