Institut recherche jacquaire (IRJ)

Institut de Recherche Jacquaire (IRJ)



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Archives de la Fondation : Connaître saint Jacques, comprendre Compostelle et ses pèlerins



Publications de l'IRJ


L'INSCRIPTION AU PATRIMOINE MONDIAL DES CHEMINS EN FRANCE
En 1993, l'Unesco a inscrit au Patrimoine Mondial la totalité du Camino francés et plus de 1800 monuments ou sites en Espagne.
En l'absence d'un chemin historique défini sur son territoire, une telle inscription n'était pas possible pour la France. Mais, en 1997, elle a pu
profiter d'une conjoncture favorable dans ses relations avec l'Unesco qui a accepté un dossier ne présentant les chemins de Compostelle que dans son titre et dans 7 tronçons du GR 65, tracé à partir des années 1970. Rien d'historiquement attesté donc pour les chemins. Le dossier présentait en outre 71 monuments ou ensembles immobiliers français présentés comme des jalons sur des chemins historiques ou des témoins de fonctions liées aux pèlerinages et pas uniquement en lien avec Compostelle. L'Unesco a accepté cet ensemble disparate sous le nom du titre du dossier. C'est ainsi qu'en 1998 ont été inscrits Les Chemins de Compostelle en France, Bien du Patrimoine mondial considéré dès l'origine comme ingérable car selon un acteur de cette aventure " on ne gère pas un mythe ".
Cette décision politique favorable à la France a eu un inconvénient majeur quand est apparue la nécessité d'appliquer les critères de gestion de l'Unesco pour les monuments, inapplicables aux chemins.

Cet article a été rédigé le 20 juillet 2009, après études des documents rendus publics par l'UNESCO. La poursuite de nos recherches nous a permis de mieux comprendre la genèse de cette inscription en ayant accès à des informations recueillies auprès de personnes ayant eu connaissance de l'origine du dossier français et des modalités de son élaboration. Ces nouvelles informations ne conduisent pas à modifier le titre. Il y a bien tromperie mais l'origine en est plus claire. Nous invitons les lecteurs à lire les autres articles de ce dossier.
En 1984, dans son rapport au Conseil de l'Europe , la commission de la Culture avait suggéré : « il serait intéressant que les pays concernés par les routes de pèlerinage engagent une action...
Réduite au rôle de jalon sur la route de Compostelle, l'église Saint-Just de Valcabrère abrite le tombeau d'un saint thaumaturge. Elle présente une disposition particulière peu mise en valeur car...
En 1993, la décision d’inscription du Camino francés au Patrimoine mondial avait porté sur « un paysage linéaire continu allant des cols des Pyrénées à la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle », décision déjà contestable pour qui connaît l’état de cet itinéraire à cette époque. Il était difficile d’envisager la même chose pour la France qui n'a fait inscrire que 7 tronçons du GR 65. Sans doute y eut-il de la part de l’UNESCO le souci de jeter les bases d’une inscription transfrontalière commune à la France et à l’Espagne, dans la ligne du souhait du Conseil de l’Europe et de ne pas se limiter à des monuments en France. Mais cela n’a pas abouti
En 2009, notre livre Chemins de Compostelle et Patrimoine mondial, avançait des propositions pour tirer le meilleur parti de l'inscription au Patrimoine mondial des chemins de Compostelle en France. Faute d'assumer les approximations du dossier d'inscription, les autorités mettent en place une grosse organisation et adoptent une nouvelle définition de la notion de " bien en série ".
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Cet article est le second d'une mise à jour de l'article publié le 27 janvier 2014 , scindé en deux parties.
Il fait suite à la présentation des efforts entrepris en vue de satisfaire les exigences de l'UNESCO pour le maintien de l'inscription des chemins de Compostelle en France au Patrimoine mondial. Ces efforts sont d'autant plus inutiles qu'ils ne corrigent pas les erreurs du premier dossier. Nous en concluons qu'il faut abandonner l'inscription au Patrimoine mondial. Les organismes qui ont fait leur fond de commerce de ce dossier n'oseront pas le proposer. Il n'y a rien à attendre du ministère de la Culture.
Nous avançons donc ici des idées pour la maintenir en respectant l'Histoire.
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