L'IRJ est né de la thèse de Denise Péricard-Méa, soutenue en 1996 et publiée en 2000 sous le titre " Compostelle et cultes de saint Jacques au Moyen Age ". Elle mettait en cause les hypothèses antérieures. Elle soulignait l'importance des cultes à saint Jacques en dehors de Compostelle. Elle contestait les millions de pèlerins médiévaux et l'idée de chemins de Compostelle historiques née au XIXe siècle.

René de la Coste-Messelière qui avait souhaité cette thèse n'a pas eu l'occasion de dire qu'elle confirmait ses intuitions.
Ses successeurs et le monde pèlerin " montèrent au créneau " pour s'opposer à ces affirmations. Des chercheurs et quelques pèlerins poursuivirent ces recherches dans la Fondation David Parou Saint-Jacques, créée en 2002 avec le soutien de l'Institut Européen des Itinéraires Culturels (IEIC). Dès 2003, la Fondation participait à la rédaction des pages sur Compostelle du site de l'IEIC. Cette caution ne put apaiser les oppositions nationales.

En 2011, Denise Péricard-Méa fut choisie par le ministère de la Culture comme conseil pour la commémoration nationale en 2013 du 1200e anniversaire de la découverte du tombeau vénéré à Compostelle.
En 2015, l'invitation de la Fondation à Compostelle par le Xacobeo révéla la Fondation à des universitaires et responsables espagnols ainsi qu'à des associations intéressées par l'histoire.
En 2018 elle organisa des journées d'étude avec des associations d'Aquitaine. De ces journées naquit le projet européen pluriannuel Etoiles du Patrimoine Saint-Jacques qui reçut début 2019, le Label de l'année européenne de la culture 2018.
Créé en 2021, l'IRJ réalise ce projet.